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Vitesse et musculation.
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LES IDÉES REÇUES.
Pour en savoir plus par papa31.
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1 - Notion de puissance :
La puissance d'un coup est fonction de sa force et de sa vitesse : P = V*F
- Si l'on augmente la Vitesse on augmente sa puissance
- Si l'on augmente la Force on augmente sa puissance
Par contre, l'augmentation de la Force peut diminuer la vitesse et ainsi maintenir une même puissance, voire même amenuiser cette puissance.
Inversement, la vitesse peut plafonner même en abaissant la charge utilisée et de ce fait, la puissance en pâtira.
EXEMPLE :
- Si pour 100Kg de charge déplacée sur un mètre, je mets une seconde, j'aurais réalisé un équivalent puissance de 100 Watt.
- Si pour 120Kg de charge déplacée sur un mètre, je mets 1 seconde 2/10ème, j'aurais également réalisé un équivalent puissance de 100 Watt.
- Si pour 80Kg de charge déplacée sur un mètre, je mets 8/10ème de seconde, j'aurais aussi réalisé un équivalent puissance de 100 Watt.
Par contre :
- Si pour 120Kg de charge déplacée sur un mètre, je mets 1 seconde 1/2, l'équivalent puissance réalisé sera moindre : 80 Watt.
- Si pour 80 Kg de charge déplacée sur un mètre, je mets 1 seconde, l'équivalent puissance réalisé sera également moindre : 80 Watt.
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Le but est donc de trouver le meilleur compromis, Force - Vitesse, qui permettra de réaliser un travail avec la plus grande intensité.
En sprint, cela revient à déterminer le meilleur compromis Amplitude - Fréquence pour améliorer la vitesse de déplacement.
2 - Notion de vitesse réaction et d'exécution :
- La vitesse de réaction déterminée par le temps mis pour commencer une action, est défini par l'influx nerveux.
C'est une qualité intrinséque propre à chaque individu qui est innée et qui ne peut s'améliorer réellement.
L'influence du café ou de certains excitants pouvant, à très brève échéance, améliorer ce temps de réaction.
- La vitesse d'éxécution déterminée par le temps mis pour accomplir une action, est défini par le nombre de cellules nerveuses et musculaires capables d'entrer en action à un instant T.
Le nombre et la répartition de ces cellules sont des composantes intrinsèques propre à chaque individu, mais il est possible, dans une certaine mesure, de les modifier.
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Les fibres musculaires dites de la vitesse ou de la force sont les fibres blanches.
Leur nombre fluctue d'un individu à l'autre, ce qui permet de distinguer les sprinteurs innés, des endurants innés. Mais il est possible d'augmenter ce nombre parce qu'il existe de cellules qui n'ont pas encore choisi leur camp et qui ne demandent qu'à basculer coté rouge ou coté blanc.
Le travail musculaire, en force et en résistance, va permettre d'une part l'augmentation du nombre de myofibrilles présentent au sein des fibres blanches ( et par là même augmenter leur volume ) d'autre part, de 'convertir' certaines cellules musculaires non encore spécialisées, en fibres blanches.
Cette augmentation n'a aucun sens, sorti du contexte. En effet, à quoi bon augmenter le volume si cela n'apporte aucune amélioration notable de ses capacités physiques et/ou sportives.
L'intérêt majeur de ce travail est que, pour une contrainte donnée, une réaction nerveuse donnée, le nombre de fibres musculaires qui vont entrer en action sera de plus en plus important.
Ceci explique le fait que pour augmenter sa vitesse d'exécution il faut augmenter sa masse musculaire.
NB : Un bémol, toutefois.
- L'augmentation de la force, s'accompagne nécessaire d'une augmentation du volume et du poids. Il faut savoir s'arrêter à temps pour que le gain de force ne soit pas contrarié par l'encombrement que procure une trop grande quantité de muscle et par la gène que procure une trop grande masse, notamment pour la vitesse de déplacement.
- L'augmentation de la masse musculaire implique une augmentation de la dépense énergétique. Ainsi, pour un effort anodin, un culturiste dépensera plus d'énergie qu'un marathonien.
Ce qui signifie aussi qu'il se fatiguera plus vite.
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