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LE REGIME DISSOCIE SCANDINAVE … et ses dérivés

Dans les années 60, une nouvelle approche de l'alimentation du sportif compétiteur a mis en évidence la nécessité de procéder à un stockage important de glycogène musculaire afin de garantir un effort physique conséquent le jour J de l'épreuve.

    Le protocole était le suivant :
1. sept jours (J-7) avant l'épreuve
On épuisait les réserves de glycogène musculaire par un exercice.

2. de J-6 à J-4
On optait pour un régime pauvre en glucides (seulement 10 % de la ration quotidienne) et riches en lipides.

3. de J-3 au jour de l'épreuve
On passait à un régime hyper-glucidique (plus de 70 % de la ration quotidienne) d'environ 10 g/kg/j de glucides.
Or de nos jours, il semble que ce régime soit peu à peu remplacé par une formule plus équilibrée et moins contraignante.
En effet, suite à de nombreuses recherches menées sur le bien fondé des trois étapes du régime dissocié scandinave, il apparaît que celles-ci sont largement mystifiées et pas toujours indispensables dans un souci de stockage du glycogène musculaire.
Ce régime est donc actuellement simplifié et réduit aux phases strictement utiles pour une mise en réserve maximum du glycogène musculaire.

L'épuisement du glycogène musculaire pour stimuler la mise en réserve n'est pas fondée chez un sportifs entraîné.
La phase hypo-glucidique n'a aucun effet significatif ; sa présence ou son absence n'influe pas sur la mise en réserve du glycogène lors de la phase hyper-glucidique.


La phase hyper-glucidique seule est suffisante pour un stockage et une saturation de glycogène musculaire.

Cependant certaines règles sont à appliquer pour optimiser ce processus.


J-7 à J-4
Le régime alimentaire est équilibré avec un apport glucidique situé autour de 55 % de la ration (pouvant aller jusqu'à 300 g/j de glucides).
Tous les glucides à index glycémique bas sont privilégiés.
L'entraînement reste inchangé.

J-3
La phase hyper-glucidique compte 10 g/kg/j de glucides.
La synthèse du glycogène musculaire sera optimale les 6 premières heures de la phase hyper-glucidique avec un apport de 50 g/h de glucides ;
elle sera encore plus efficace si l'entraînement est suspendu pendant les premières 24 heures.

J-2
Même régime hyper-glucidique.
Un entraînement léger permet de ne pas épuiser les réserves de glycogène musculaire déjà acquises.
Si le sportif est sujet aux troubles digestifs il supprimera alors de son alimentation le lait, les légumes secs et tout autre aliment auquel il est sensible.

J-1
Même régime hyper-glucidique mais un peu moins copieux.

Jour de compétition
Privilégier les glucides à index glycémique de plus en plus élevé à mesure que l'heure de début de compétition se rapproche.
Ce régime est tout aussi bien adapté aux pratiquants de sports d'endurance qu'aux sportifs fournissant un bref effort intense.