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Céjin Y. Claude Dany D. David Dimitri Eddie Eric L. Just a boy Jean-Louis B. Laurent DV. Jolène. Léo Luc T. Norbert T. Olivier Ovunc Patrick P. Raphaël Stéphane Tess |
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Patrick, 43 ans, 81 kg, 1,68 m. Région parisienne. |
| LA MUSCULATION POURQUOI ? 
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En 1987, âgé alors de 27 ans, nous projetions de monter notre propre salle et de l'animer, certes au profit des activités régimentaires, mais surtout au profit des futurs adhérents du club. Lorsque j'ai commencé, je n'attendais pas grand chose de cette discipline. En vérité, la nature, à défaut de m'avoir donné un gabarit de troisième ligne et des centimètres qui m'ont sans doute fait défaut auprès d'une partie de la gente féminine ( je parle de ma taille, bien entendu ! ), m'avait pourvu d'une solide charpente et d'une musculature fort généreuse. Mon souhait d'alors était de préparer le Brevet d'État d'Aptitude à l'enseignement de la Culture Physique et du culturisme. Cet enseignement m'aura permis de compléter mes connaissances en anatomie et en physiologie, de découvrir la diététique de l'effort physique et d'appréhender l'univers très controversé du body building. Je précise que la musculation n'était pas ma seule activité physique et que, outre les 2 à 4 heures de sport à dominante foncière que m'imposait ma profession, je passais rarement plus d'une heure par jour assis et encore, seulement pour déjeuner. Lorsque je me suis initié à la musculation, je me suis entièrement fié aux ouvrages que je pouvais lire sur le sujet. Toutefois je me suis laissé rapidement prendre au piège et à la griserie de jauger régulièrement mes performances sur certains exercices " confortables " tels que le développé couché, les dips et la presse, et à passer outre certaines règles. Aussi et à raison de 3 à 4 heures par jour, 6 jours sur 7, n'ai-je pas tardé à ressentir les premiers effets d'un tel acharnement.
Et, au bout de 4 mois de pratique :
Par contre, mon corps avait dépassé ses limites. Je souffrais de micro déchirures au niveau des deltoïdes et des trapèzes, et de tendinites aux épaules et aux coudes |
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| A la recherche d'une méthode. 
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Durant les mois qui ont suivi, j'ai testé d'autres entraînements et surtout, j'ai mis un terme aux tests intempestifs, notamment au DC. Je me suis astreint à renforcer les ceintures scapulo-humérale et pelvienne et mon Dos. Je limitais au possible le travail avec barre au profit des haltères et des poulies, ceci afin de permettre un travail différencié de chacun des membres et d'éviter de compenser. Je travaillais essentiellement en pyramide, grimpant sur 3-4 séries au maxi du jour, puis redescendant à 70 ou 80% de ce dernier, pour réaliser 6 séries avec un maximum de répétitions. Au début, j'alternais mes séries avec des abdominaux : Cela me permettait durant une séance d'engranger près de 600 abdos et surtout, d'éviter la pénible tâche d'effectuer mes abdos en fin de séance, à un moment où la niaque n'y est plus. Plus tard, j'alternais mes séries avec un travail léger des antagonistes : Cela me permettait d'engranger un grand nombre d'exercices en peu de temps et surtout, favorisait la récupération.
Aussi ai-je continué à scinder : Je ne saurais dire quelle méthode est la meilleure et si toutefois, il en est une à retenir. Toutes ont leur intérêts. Ensuite cela dépend du plaisir que l'on peut trouver à se faire du mal ou du confort que l'on recherche. Cela dépend également de la pêche du jour. Je me suis également amusé à faire
Imaginez alors ce que cela donne en Squats :des séries d'une tonne.
Et comme rien ne nous arrête quand on est jeune, imaginez la même chose en DC :
Quelques résultats :
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| De charybde en scylla |
De telles performances et un tel poids de corps devenaient incompatibles avec mes autres activités sportives :
Depuis, ce que l'armée n'a pas réussi à détruire, la vie civile s'en est chargée. 12 ans passés derrière un ordinateur, c'est pire que n'importe quelle marche commando, n'importe quel parcours du combattant. Mon départ de l'armée a mis un point d'arrêt au sport en général, à la musculation en particulier. Naturellement, cela ne s'est pas fait du jour au lendemain. Je me suis accroché, quelques années encore : D'abord à la musculation, au jogging d'entretien et à la natation, à l'occasion… Puis au Volley, au Tennis en compétition… Et enfin, au VTT. Mais rien n'y faisait, la mécanique était brisée. Comment remplacer une activité entièrement dédiée au sport par une activité professionnelle qui vous prend le jour, vous bouffe la nuit et surtout, ne vous laisse aucun moment de répit ? Et aujourd'hui, comme 3 millions d'autres " spécimens ", je galère au chômage…
Le 5 mai 2002 le bilan était le suivant :
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